Catherine Procaccia s’étonne que certains diplômes d’enseignement supérieur délivrés par des établissements d’enseignement privés français ne fassent pas l’objet d’une reconnaissance d’équivalence. Après 5 ans d’études, certains étudiants découvrent que leur master n’est pas reconnu alors que d’autres masters obtenus dans la même école ou université le sont. Il ne reste à la personne qu’une solution : faire individuellement une demande de reconnaissance de ce diplôme auprès du « Centre national de reconnaissance académique et de reconnaissance professionnelle ». Démarche longue, lourde et qui ne devrait pas reposer sur le diplômé!
Cette situation lui paraissant anormale, Catherine Procaccia a saisi le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche afin que les étudiants soient clairement informés, dès leur inscription, que leur master n’est pas reconnu et qu’ils acceptent alors d’en assume le risque. Elle espère ainsi inciter les établissements privés de l’enseignement catholique à demander systématiquement la reconnaissance des diplômes qu’ils délivrent afin qu’ils aient la même valeur que ceux délivrés dans l’enseignement supérieur public.
