Préserver le bois de Vincennes et renforcer la sécurité à ses abords

En 2003, le bois de Vincennes a fait l’objet d’une charte d’aménagement durable en faveur de la restauration des milieux naturels. Cette volonté politique affichée par de nombreux élus des communes riveraines au bois s’est vue entachée par des constructions contradictoires. Le bois de Vincennes, à vocation d’espace naturel, a vu ainsi se construire des logements d’urgence ADOMA ou encore le centre de rétention administrative.

Site classé, ce bois connaît malheureusement de trop nombreuses difficultés telles que la prostitution, les sans-abri ou bien les manifestations non encadrées aux alentours du centre de rétention administrative suite à l’incendie dont il a fait l’objet en 2008 après la mort suspecte d’un retenu.
Dernièrement, la mairie de Paris souhaitait contre l’avis d’élus du département construire des aires d’accueil pour les gens du voyage.

La tranquillité de cet espace vert est perpétuellement remise en cause. La présence du centre de rétention administrative engendre trop d’incidents, augmentant les risques d’insécurité pour les habitants des quartiers voisins.
Aussi, au regard de l’urgence à délocaliser ce centre du site qu’il occupe, Christian Cambon a demandé au Ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, quelle disposition le Gouvernement entend prendre pour reconstituer ce patrimoine forestier et renforcer la sécurité à ses abords.

Question écrite n° 23102 publiée dans le JO Sénat du 22/03/2012 – page 722
En attente de réponse du Ministère de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration