Question écrite n° 00567 publiée dans le JO Sénat du 12/07/2012
Christian Cambon appelle l’attention du ministre délégué auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche, sur les conséquences négatives du projet de fermeture des voies sur berges pour l’activité économique en Île-de-France.
La Fédération française du bâtiment vient de publier une étude démontrant les impacts néfastes pour les entreprises si la mairie de Paris poursuit son projet d’aménagement des voies sur berges.
Depuis dix ans, la Ville de Paris n’a cessé de favoriser les transports en commun au détriment des automobilistes et des places de stationnement. La conséquence directe a été la densification continue du trafic dans la capitale et la petite couronne.
L’année dernière, la municipalité a annoncé, sur la rive droite, la transformation des berges en boulevard avec feux tricolores et, sur la rive gauche, la fermeture de 2,3 kilomètres avec probablement le déplacement du point de dépôt des déchets géré par le Port autonome de Paris.
L’enquête montre que ce projet est en totale dissonance avec les intérêts économiques des sociétés du bâtiment et plus largement avec l’ensemble du tissu économique d’Île-de-France. Leur chiffre d’affaire serait susceptible de connaître une diminution de 10 % et ce, en raison des complications et de l’allongement du temps d’acheminement des matériaux et des employés jusqu’au lieu de travail.
Aussi, il lui demande ses intentions auprès de la Ville de Paris pour que puisse être prises en compte les remarques des entrepreneurs, pour qui de bonnes conditions de circulation, de stationnement et de collecte des déchets sont essentielles au maintien de leur activité sans influer à la hausse sur l’économie des chantiers.
Question en attente de réponse du Ministère chargé des transports, de la mer et de la pêche.
