L'efficacité de la police d'agglomération Parisienne

La création en 2010 de la police d’agglomération a permis d’élargir l’action des forces de sécurité pour renforcer la lutte contre les violences de groupes dans des ensembles géographiques. En région parisienne, les trois départements de la petite couronne (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine) et la capitale ont été placés sous l’autorité du préfet de police de Paris.

Pour la première fois depuis l’entrée en vigueur de la police d’agglomération, la délinquance est, en 2011, en recul dans chacun des quatre départements qui la constituent.

La délinquance a baissé de 2,13 % dans la capitale et de 1,52 % dans le ressort d’action de la préfecture de police (les départements des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne). Les faits de violence urbaine ont également diminué de 9 %.

Ces résultats ont été atteints dans un contexte de forte activité des policiers. Cette diminution de la délinquance est encourageante.

En revanche, la délinquance des mineurs, les violences sexuelles et les cambriolages sont en nette progression. Le nombre de mineurs mis en cause pour des faits d’atteinte aux biens et d’escroquerie est en augmentation.

À Paris, une nouvelle forme de délinquance se développe impliquant des enfants dans le cadre de réseaux délinquants organisés, en provenance notamment d’Europe de l’Est. Ils sont mêlés dans des faits d’escroquerie souvent par l’usage d’une « fausse pétition » ou de vols.

Christian Cambon interroge le ministre de l’intérieur sur les mesures que le Gouvernement souhaite mettre en place pour préserver et améliorer les résultats encourageants de cette réforme.

Question écrite n° 01990 publiée dans le JO Sénat du 20/09/2012

 En attente de réponse du Ministère de l’intérieur