Le nombre d’enfants handicapés scolarisé a augmenté de plus de 30 % en cinq ans. Soutenu par la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la création de dispositifs spécifiques (classes d’intégration scolaire – CLIS -, unités localisée d’inclusion scolaire – ULIS -), l’accompagnement par les auxiliaires de vie scolaire (AVS) et par la volonté des parents et des personnels, l’accès à l’éducation pour tous les élèves handicapés reste encore un défi à relever.
Lors de cette rentrée scolaire, des milliers d’enfants en situation de handicap n’ont pas pu être accueillis au sein de l’école.
Les enseignants se disent pourtant prêts à accueillir des enfants handicapés mentaux et certains déclarent que le principal frein à l’accueil d’un enfant autiste est leur manque de formation. Le nombre d’auxiliaires de vie scolaire est insuffisant. Ces accompagnants qui aident l’élève à optimiser son autonomie dans les apprentissages ne sont pas toujours formés et qualifiés.
Pour l’autisme, une prise en charge dès quatre ans permet à la moitié des enfants d’intégrer une vie sociale normale. C’est dans les écoles dites ordinaire que la plupart des élèves handicapés s’épanouissent, s’ils ne sont pas plus de quatre par classe.
Cet environnement scolaire, quand il est médicalement possible, est plus motivant. Pour les autres élèves c’est également un apprentissage du respect de la différence, une forme d’éducation à la citoyenneté.
Christian Cambon interroge le ministre de l’éducation nationale sur les moyens qu’il souhaite mettre en place pour aider l’école à remplir sa mission au service de l’intérêt général.
Question écrite n° 02013 – publiée dans le JO Sénat du 20/09/2012
En attente de réponse du Ministère de l’éducation nationale
