Journée du 19 mars : le Sénat réussit à retarder la loi

Depuis de nombreuses années, la FNACA demande que la journée nationale du souvenir à la mémoire des victimes d’Algérie, Tunisie, Maroc soit fixée le 19 mars, date à laquelle avait été fixé le cessez-le-feu dans les accords d’Evian.

Mais les autres associations contestent cette date car, si l’armée française a respecté le cessez-le-feu, cela n’a pas été le cas du côté algérien et des nombreuses victimes françaises ont succombé après. Pour certains rapatriés et harkis, les souffrances se sont même amplifiées par la suite.

Jacques Chirac, Président de la République avait laissé les historiens déterminer la date la plus appropriée. Le 5 décembre fut choisi.

En janvier 2002, quelques semaines avant la fin du Gouvernement Jospin, un texte avait adopté la date du 19 mars. 10 ans après, le Sénat a voulu ré-inscrire cette PPL pour la rendre effective.

Sollicités par les associations d’anciens combattants opposées à cette date, les sénateurs UMP ont réussi à ce que ce texte ne soit pas adopté. Mais il va être ré-inscrit le 20 novembre à l’ordre du jour.