Les sénateurs ont rejeté, jeudi 15 novembre 2012 ( 156 voix pour, 186 contre) le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2013. Le Groupe UMP a voté contre le texte mais ce sont les profondes divisions de la gauche qui ont permis le rejet du PLFSS.

A l’image du  projet de loi de finances, le PLFSS allait impacter la plupart des ménages et des entreprises au travers d’un véritable matraquage fiscal : élargissement du forfait social, augmentation des cotisations sociales pour les indépendants, nouvelle contribution pour les retraités imposables, nouvelles contributions des industries pharmaceutiques…Personne n’y échappera !

Quant aux dépenses, la branche maladie ne coupait pas à la règle du mille-feuille de mesures sans ligne directrice.

Le Groupe UMP a dénoncé « un PLFSS caractérisé par une augmentation sévère de taxes en tout genre, sans véritable cohérence ni vision de la politique de santé, »