Visuellement, l’e-cigarette ressemble à une cigarette classique, au moment de l’aspiration, une vapeur est propulsée et inhalée par l’utilisateur. Cette « fumée » provient d’un liquide aromatisé, parfois de glycérol et de nicotine. L’e-cigarette séduit les fumeurs qui veulent arrêter le tabac mais elle attire également les plus jeunes par son utilisation ludique.
Ce marché en plein développement est renforcé par un large réseau de distribution. La cigarette électronique se vend sur internet, dans certaines boutiques spécialisées mais aussi chez les buralistes comme simple produit de consommation courante. On la retrouve aussi dans les pharmacies aux côtés d’autres produits permettant d’accompagner l’arrêt du tabac. Pourtant, elle distille la nicotine de la même façon qu’une cigarette. De plus, la composition du liquide pour recharger l’e-cigarette fabriquée en Chine n’est soumise à aucune réglementation.
Le statut de ce produit est trop flou. Christian Cambon demande à la ministre des affaires sociales et de la santé quelles mesures elle souhaite prendre pour assurer un meilleur encadrement de ce produit et davantage de sécurité pour le consommateur.
Question écrite n° 05189 publiée dans le JO Sénat – page 735
En attente de réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé
