Le mariage n’a pas pour but de reconnaître un lien affectif

Christian Cambon est intervenu en séance dans la cadre de la discussion de l’article 1 du projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe.

Il a par ailleurs cité Aude Mirkovic, Professeur de droit public, qui souligne que le droit ne classe pas les personnes en fonction de leurs désirs mais en fonction de ce qu’ils sont : majeurs et mineurs, nationaux et étrangers, actifs et retraités. Le désir ne définit pas la personne, et le désir sexuel pas plus qu’un autre. Il existe des hommes, et des femmes, qui peuvent avoir un désir homosexuel. Mais un désir n’est pas un mode d’être, ni une nature, ni une catégorie juridique. « Le mariage n’a pas pour but de reconnaître un lien affectif. Pour se marier, il ne suffit pas de s’aimer, il faut remplir les conditions nécessaires et indispensables pour fonder une famille, c’est-à-dire, notamment être un homme et une femme. » précise Christian Cambon en conclusion.

Lundi 8 avril, le Sénat a rejeté tous les amendements précédant l’article 1er du projet de loi, visant essentiellement à créer un contrat d’union civile à la place du contrat de mariage.

Le même jour, dans la soirée, les sénateurs ont débuté l’examen de l’article 1er du projet de loi qui établit que « le mariage est contracté par deux personnes de sexe différent ou de même sexe ».

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