La population française a gagné en longévité (85 ans pour les femmes, 80 pour les hommes) mais la quantité de vie gagnée n’est pas toujours associée à la qualité. La société ne s’est pas organisée pour le « mieux être » des plus âgés. Les changements sociaux liés à l’habitat urbain, à l’éclatement des familles, à la disparition des petits commerces, à une baisse relative des pratiques associatives, favorisent la solitude des personnes âgées.
Prés de 24 % des plus de 75 ans sont touchés par l’isolement contre 16 % en 2010. La solitude en France s’aggrave. Elle est considérée comme un facteur de risque de maladie d’Alzheimer et de dépendance. L’isolement peut avoir des conséquences graves en termes de santé publique.
Pour lutter contre ce mal, l’association des petits frères des pauvres a publié un rapport proposant la création d’équipes citoyennes de mobilisation nationale contre l’isolement social des âgés (MONALISA). Les associations de jeunesse et d’éducation populaire ou l’agence nationale du service civique seraient également parties prenantes.
Christian Cambon demande à la Ministre chargé des personnes âgées et de l’autonomie quels moyens elle souhaite mettre en place pour favoriser ces initiatives et soutenir ces réseaux associatifs pour relever efficacement ce défi social.
Question écrite n° 07539 publiée dans le JO du Sénat
En attente de réponse du Ministère chargé des personnes âgées et de l’autonomie
