L’exemple de la libération anticipée du violeur récidiviste de Nancy, en fuite après avoir brisé son bracelet électronique, interpelle sur le choix de faire bénéficier des individus dangereux de du placement sous surveillance électronique. Cet homme qui a commis des actes terribles, a pourtant été diagnostiqué par les experts psychiatres comme étant un récidiviste avéré. L’individu, considéré comme dangereux par la police, aurait pu être maintenu en détention si l’on arrêtait d’accorder des réductions de peine automatiquement.
Le manque de moyens financiers et humains, pour gérer près de 170 000 personnes actuellement placées sous bracelet électronique, favorise les irrégularités. Les conseillers d’insertion et les juges d’applications des peines sont débordés.
Ainsi, afin de respecter les victimes, exaspérées face à la défaillance du système judiciaire, Christian Cambon à la garde des Sceaux, ministre de la justice quels moyens elle souhaite mettre en œuvre pour préserver la société de psychopathes ou de meurtriers.
Question écrite n° 12291 publiée dans le JO Sénat du 26/06/2014 – page 1506
En attente de réponse du Ministère de la justice
