La commission des Affaires étrangères et la commission du développement durable, a auditionné Nicolas Hulot, envoyé spécial du Président de la République française pour la protection de la planète, sur la Conférence Paris Climat 2015 (COP21). Elle sera après Kyoto et Copenhague, une conférence décisive dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Selon un sondage diffusé par Ipsos et l’agence Havas le 10 février dernier, la lutte contre le réchauffement est une priorité pour seulement 13 % des sondés. « Malgré le drame de Vanuatu qui a démontré l’urgence climatique, il semble que les mentalités n’ont pas changé. Au bout de cinq jours de négociations laborieuses, les participants à la troisième conférence onusienne sur la réduction des risques naturels sont parvenus le 18 mars à un accord a-minima fixant les orientations pour les 15 prochaines années. » a expliqué Christian Cambon, Vice-président de la commission. Les 186 nations participantes ont échoué à se prononcer sur des objectifs chiffrés et sur les financements. De même, les mesures préconisées n’ont pas de caractère contraignant et aucun mécanisme de suivi de leur mise en œuvre des engagements n’est prévu. Il a donc demandé à Nicolas Hulot quelles étaient les erreurs de Copenhague à éviter et comment y parvenir.
> (re)Voir la vidéo de l’audition avec l’intervention de Christian Cambon à partir de 6:50 min :

