L’obligation, pour les stations, de se soumettre à des normes environnementales imposées par l’État pourrait conduire des pompistes à fermer, faute d’avoir les moyens de financer ces travaux. Les petites stations de la capitale et des communes riveraines sont les plus fragiles économiquement, face à la concurrence des stations de supermarché et d’hypermarché, où se vend désormais 60 % du carburant.
La Fédération nationale de l’artisanat automobile (FNAA) vient d’alerter les pouvoirs publics en évoquant un risque de désertification des stations qui nuira aux automobilistes.
En 2020, Paris et la petite couronne ne compteraient plus que 39 stations, contre 122 actuellement et 137 en 2010. Ces fermetures entraîneraient un alourdissement du bilan carbone puisque les automobilistes devront parcourir des kilomètres pour faire le plein. Sans compter le temps perdu, l’augmentation de l’encombrement routier et les conséquences négatives en termes d’emploi.
Christian Cambon attire l’attention de la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie sur le risque de fermeture des stations-service à Paris et dans les communes limitrophes. Il lui demande quelles mesures elle souhaite mettre en place pour sauvegarder ce service de proximité et éviter cette désertification.
> Question écrite n° 06747 publiée dans le JO Sénat
En attente de réponse du Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie
