Christian Cambon, co-président du groupe de travail « Rive sud de la Méditerranée » de la commission des Affaires Etrangères, a rencontré Fatallah Sijilmassi, secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UPM).

UPM est une organisation internationale intergouvernementale à vocation régionale fondée à l’initiative de la France, le 13 juillet 2008, dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne. L’UPM rassemble des États riverains de Méditerranée et l’ensemble des États membres de l’Union européenne. Elle compte ainsi 44 membres : aux 28 membres de l’UE s’ajoutent l’Albanie, l’Algérie, la Bosnie-Herzégovine, l’Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, Monaco, le Monténégro, l’autorité palestinienne, la Syrie, la Tunisie, la Turquie et la Ligue arabe. La Libye n’est pas membre de l’organisation (elle a assisté au sommet fondateur comme observateur) mais a exprimé depuis le changement de régime le souhait de la rejoindre.

Cette institution doit prendre son essor sur six projets mobilisateurs : la dépollution de la Méditerranée, les autoroutes maritimes et terrestres, la protection civile pour répondre aux catastrophes naturelles, une université euro-méditerranéenne, l’énergie solaire et une « initiative méditerranéenne de développement des affaires ».