Christian Cambon et Josette Durrieu, co-présidents du Groupe de travail rive Sud de la Méditerranée, ont rendu un rapport au nom de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées sur le devenir des États du Maghreb et sur leurs relations avec la France et l’Europe.
Trois ans après le déclenchement en Tunisie de manifestations qui allaient s’étendre dans le monde arabe, conduisant à des changements de régimes dans certains États et à l’arrivée au pouvoir, seuls ou au sein de coalition de partis islamistes, les pays de la rive sud de la Méditerranée entrent dans la troisième phase de leurs révolutions.
Les révolutions arabes ne font que commencer. Les économies se sont effondrées et les défis sont immenses. La confusion est grande, un point de non-retour est atteint.
Dans cette région, maintenant, il est essentiel d’affirmer la place de la Méditerranée qui est un enjeu majeur. Cependant face à la diversité de cet espace, la notion de proximité va s’imposer. Ainsi pour la France et pour l’Europe, la partie occidentale de la Méditerranée s’affirme déjà dans l’organisation des « 5+5 ». Dans ce même ensemble l’unité du Maghreb est une condition pour la réussite de l’intégration régionale.
> Lire le rapport d’information n° 108 (2013-2014)
Vu dans la presse :
> http://www.sahara-times.com –Réouverture des frontières avec le Maroc
> http://www.aufaitmaroc.com – Sahara :Alger confirme son implication
