Chaque année, les intoxications par le monoxyde de carbone (CO) provoquent plus d’une centaine de décès en France. Il s’agit de la première cause de mortalité accidentelle par toxique. Dans le Val-de-Marne, dix-neuf personnes ont été intoxiquées pendant la nuit du Nouvel an, par ce gaz extrêmement dangereux puisqu’il est inodore, incolore et non irritant. Les symptômes sont difficilement détectables mais peuvent être fatals : maux de tête, nausées, vomissements, vertiges, convulsions… Les accidents surviennent principalement durant l’hiver puisqu’ils sont généralement causés par une mauvaise combustion par un appareil de chauffage défectueux, ainsi qu’une aération insuffisante. En France, le taux d’équipement des détecteurs de monoxyde de carbone reste pourtant très bas. Cette installation n’est pas obligatoire contrairement à celle d’un détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF).
Face à cette situation, Christian Cambon a demandé à la ministre des solidarités et de la santé si le Gouvernement comptait agir afin de mieux informer et sensibiliser les citoyens sur les risques et les moyens de prévenir toute intoxication au monoxyde de carbone.
> Question écrite n° 14107 publiée dans le JO Sénat
En attente de réponse du Ministère des solidarités et de la santé