Christian Cambon a attiré l’attention du ministre de l’intérieur sur la multiplication des violences à Boissy-Saint-Léger.
Depuis l’année dernière les habitants sont les témoins et les victimes d’agressions à l’entrée de leurs logements. Des fusillades ont lieu, parfois en plein jour, sur fond de règlements de compte entre bandes et de trafic de stupéfiants. Le commissariat a été visé, ainsi qu’un véhicule de police. En mai, des explosifs avaient été lancés dans l’enceinte même du commissariat, faisant trois blessés.
Il avait précédemment alerté le Ministre sur ces tensions qui secouent le quartier, dans une précédente question écrite (n° 10870 publiée au Journal officiel du 13/06/2019, page 3037). Près de neuf mois après les fusillades et les promesses de renforts, la ville est de nouveau prise dans une spirale de violence. Le commissariat de police a été visé une nouvelle fois et des policiers ont été attaqués à l’acide le lundi 3 février 2020. Quatre d’entre eux ont été intoxiqués et transportés à l’hôpital. Aujourd’hui nos forces de l’ordre demandent de nouvelles mesures de protection, à l’heure où les agressions se multiplient : jets de projectiles, tags menaçants, attaques d’équipages…
Il lui a demandé quels résultats ont été observés depuis le déploiement des renforts départementaux et de forces mobiles annoncé dans sa précédente réponse, et s’il comptait envoyer des forces supplémentaires. Il l’a interrogé également sur l’impact de la réorganisation des circonscriptions de sécurité sur les effectifs du commissariat de Boissy-Saint-Léger, confronté à ces violences injustifiables.
> Question écrite n° 14354 publiée dans le JO Sénat
En attente de réponse du Ministère de l’intérieur.