Grave crise de confiance entre la France, l’Australie et les États-Unis, à la suite de l’annulation de l’Australie du contrat de 56 milliards d’euros portant sur la construction de 12 sous-marins d’attaque.
Rompant un contrat de confiance de plus de 8 ans, l’Australie a annulé unilatéralement ce contrat avec Naval Group et choisi les États-Unis et le Royaume-Uni pour se fournir en sous-marins nucléaires d’attaque. Cette invraisemblable décision pose un réel problème de confiance entre la France et ses alliés. Après le retrait des États-Unis d’Afghanistan décidé et organisé sans aucune concertation avec les alliés de l’OTAN, on peut se demander si certains alliés de la France se comportent davantage comme des adversaires alors que la situation dans le monde nécessiterait plus de solidarité. « Je pense aujourd’hui aux salariés de Naval Group basé à Cherbourg. Cet évènement doit marquer le début d’une prise de conscience de la nécessité d’une plus grande autonomie stratégique de l’Europe ».
En 2016, le sénateur avait, pourtant, publié un rapport qui soulignait le rôle important de la France dans cette région (20 millions de Français y habitent et 7 000 soldats des Forces armées françaises y sont déployés). Ce rapport est consultable sur : www.senat.fr
