Dans son dernier test comparatif, l’association UFC-Que Choisir a révélé la présence de produits indésirables dans 185 produits cosmétiques du quotidien. On y trouve des dentifrices, des shampoings, des crèmes de visage et même des lingettes pour bébé. Christian Cambon a demandé à la Ministre de la Santé les mesures prises pour protéger les consommateurs.
Elle lui a expliqué que l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a recommandé de limiter à 0,4 % la concentration de phénoxyéthanol dans les produits destinés aux enfants de moins de trois ans et de ne plus l’utiliser dans les produits cosmétiques destinés au siège. Le gouvernement français aurait ainsi saisi les autorités compétentes européennes sur ce sujet. Le comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC) n’a pas encore rendu son avis.
Concernant la méthylisothiazolinone, du fait de son potentiel sensibilisant, le CSSC a recommandé de ne plus l’utiliser dans les produits cosmétiques sans rinçage (y compris les lingettes humides) et de réduire sa concentration dans les produits avec rinçage. Ces recommandations sont en cours d’adoption au niveau européen.
Quant à l’éthylhéxyl méthoxycinnamate, il a fait l’objet d’une évaluation en 2012 concluant que, sur la base des données disponibles, son utilisation dans les produits cosmétiques à une concentration maximale autorisée (10 %) ne semble pas présenter un risque pour la santé des consommateurs dans les conditions prévisibles d’utilisation.
> Compte rendu intégral de la question écrite n°20413 publiée dans le JO du Sénat
