L’étude « Progress in neuropsychopharmacolgy & biological psychiatry » menée en 2018 dans quatre grandes villes de France, révèle que neuf personnes sans abri sur dix ne recevaient pas le traitement adapté à leur pathologie.
Ce sont principalement les cas de dépression non traitée, schizophrénie ou troubles bipolaires qui sont recensés, et qui pèsent sur un quotidien déjà éprouvant. L’absence de traitement de fond, d’antidépresseur pour les personnes souffrant de dépression majeure et une prescription au long cours d’anxiolytiques ne permettent aucune amélioration.
Chez ces personnes en grande précarité et souffrance psychique, les troubles coexistent bien souvent avec des addictions qu’ils en soient la cause ou la conséquence. Alors qu’un suivi attentif dans un environnement stabilisé est nécessaire, ces sans abri sont trop souvent concentrés dans des structures d’hébergement précaires et instables. Leur souffrance est ainsi rarement diagnostiquée et donc mal prise en charge.
Christian Cambon a demandé à la ministre des solidarités et de la santé quelles solutions le Gouvernement envisage afin de permettre un diagnostic et un traitement adapté aux personnes sans abri qui souffrent de ces troubles.
> Question écrite n° 10436 publiée dans le JO Sénat
En attente de réponse du Ministère