Selon une enquête récente de l’institut Paris région, une agression sur quatre se déroule dans les transports en commun d’Île-de-France, et 6 % des usagers ont déjà été victimes d’une agression (physique ou verbale) ou d’un vol lors de leur trajet. Ainsi, ce sont quatre Franciliens sur dix qui se sentent en insécurité quotidiennement.
Les personnels des transports font également l’objet de violences. Dans le Val-de-Marne, un bus a été attaqué par une vingtaine d’individus faisant usage de mortier alors que son chauffeur se trouvait à l’intérieur. D’autres actes de vandalismes ont été recensés, sans faire de victimes, mais cette situation ne doit pas perdurer.
La région Île-de-France a annoncé le lancement d’un nouveau plan sécurité à la fin de l’année afin d’accompagner l’augmentation des effectifs de sécurité et des moyens alloués à la sûreté. La suppression de 350 postes d’agents de la police des transports, opérée en 2015, ne va pas dans le sens de la sécurité des usagers pourtant annoncée comme une priorité du Gouvernement.
Christian Cambon a donc demandé au ministre de l’Intérieur comment le Gouvernement compte agir afin de renforcer les dispositifs de sécurité dans les transports, afin d’assurer la tranquillité des usagers.
> Question écrite n° 13013 publiée dans le JO Sénat
En attente de réponse du Ministère de l’intérieur