Fermeture de l’usine Renault à Choisy-le-Roi

Inaugurée en 1949, l’usine Renault de Choisy-le-Roi emploie plus de 260 salariés au recyclage et au reconditionnement des moteurs et boîtes de vitesses. Doté d’une expertise considérable dans la rénovation d’organes mécaniques, le site voit pourtant son avenir menacé de fermeture. En effet, le groupe a annoncé en mai l’arrêt de l’activité à l’horizon 2022 dans le cadre d’un plan censé sauver Renault grâce à deux milliards d’euros d’économies. Le constructeur qui prévoit également la suppression de 15 000 emplois dont 4 600 en France, va bénéficier d’un prêt garanti par l’Etat de 5 milliards d’euros, validé en juin par le gouvernement.

Un transfert de l’activité de Choisy-le-Roi est envisagé vers le site de Flins (Yvelines), situé à 60 kilomètres. Une difficulté pour de nombreux salariés, qui ne pourront suivre en raison de la distance ou de leur situation financière. L’usine de Choisy-le-Roi est également un site familial, où les grands-parents ont commencé une carrière et où les petits-enfants la poursuivent aujourd’hui. De plus, le site a largement contribué au développement de la région et à la dynamisation du tissu économique et industriel. Sa disparition menacerait l’équilibre de tout le secteur géographique.

L’ancien Premier ministre avait assuré que le Gouvernement serait extrêmement attentif à la préservation des sites de Renault en France, Christian Cambon lui a donc demandé si son Gouvernement poursuivra sur la ligne de son prédécesseur, en étant intransigeant sur la sauvegarde du site industriel d’excellence de Choisy-le-Roi.

> Question écrite publiée au JO du Sénat en attente de réponse du ministère.