Réponse du ministre de l’Intérieur sur les coupures d’électricités sauvages illégales

Au cours du mois de janvier, la CGT-énergie a revendiqué des coupures d’électricité dans le cadre du mouvement contre le projet de réforme des retraites. Dans le Val-de-Marne, 30 000 personnes ont été privées d’électricité sur une dizaine de communes. Ces coupures portent atteinte à la continuité du service public, à la sécurité des usagers, et ont conduit à des situations de détresse. 

Christian Cambon a donc demandé au Ministre de l’Intérieur comment il comptait agir afin de mettre fin à ces délits et de sanctionner les auteurs. Le Ministre a estimé que le phénomène et ses conséquences restaient contenus, mais il assure qu’il fait l’objet d’un suivi particulier et que des investigations sont systématiquement menées en cas de dépôt de plainte. A ce stade, il précise que ces actions n’ont entraîné que des perturbations limitées ; grâce à  l’intervention rapide des services concernés ce qui expliquerait l’absence de dépôt de plainte de la part de particuliers à ce jour. Il a également rappelé que les coupures sauvages d’électricité ne relevaient pas d’une infraction spécifique prévue et réprimée par le code pénal, sauf en cas de dégradation d’un bien, ou de la mise en danger de la vie d’autrui.

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