Réponse du Ministre sur la fermeture de l’usine Renault à Choisy-le-Roi

Inaugurée en 1949, l’usine Renault de Choisy-le-Roi emploie plus de 260 salariés au recyclage et au reconditionnement des moteurs et boîtes de vitesses. Doté d’une expertise considérable dans la rénovation d’organes mécaniques, le site voit pourtant son avenir menacé de fermeture. En effet, le groupe a annoncé en mai 2020 l’arrêt de l’activité à l’horizon 2022 dans le cadre d’un plan censé sauver Renault grâce à deux milliards d’euros d’économies. Le constructeur qui prévoit également la suppression de 15 000 emplois dont 4 600 en France, va bénéficier d’un prêt garanti par l’État de 5 milliards d’euros, validé en juin 2020 par le Gouvernement. Christian Cambon a demandé au Ministre de l’économie s’il resterait intransigeant sur la sauvegarde du site industriel d’excellence de Choisy-le-Roi.

Il lui a répondu que le Gouvernement comprend les préoccupations concernant l’avenir des salariés du site de Choisy-le-Roi et tient à assurer que l’État veillera attentivement à ce que les transformations de l’entreprise s’accompagnent d’un dialogue social. Renault a déjà pris plusieurs engagements : les salariés de Choisy pourront continuer leur activité à Flins, et des moyens de transport adaptés seront mis à disposition ; à défaut, les salariés pourront également être réaffectés dans d’autres sites plus proches en Ile-de-France (Lardy, Guyancourt) ; tous les départs qui pourraient être décidés seront accompagnés de mesures de gestion prévisionnelle des emplois et des carrières (GPEC), de reconversions, ou départs volontaires en cours et en fin de carrière. Le dialogue social qui est mené actuellement au sein de l’entreprise, comme s’y était engagé le président de Renault Jean Dominique Senard, permettra de travailler sur ces projets de mobilité et de reconversion. Renault doit trouver le chemin d’une compétitivité retrouvée et de l’excellence environnementale, dans le cadre d’un dialogue social exemplaire. C’est cet objectif qui guide l’action de l’État en tant qu’actionnaire de référence de ce fleuron industriel français.

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