Christian Cambon a attiré l’attention du ministre de l’économie et des finances sur la situation critique des traducteurs et interprètes dans le contexte de la pandémie de Covid-19.
Ces femmes et ces hommes prêtent leur voix afin de dépasser les barrières linguistiques et de faciliter les échanges économiques, culturels, et politiques internationaux. Ils sont 15 000, la plupart sous statut indépendant donc exclus des dispositifs d’allocations de chômage. Depuis le début de la crise sanitaire ils ont bénéficié du fonds de solidarité.
Alors que les activités professionnelles reprennent peu à peu, ce secteur, lui, reste au ralenti. En effet les rencontres multilingues, les échanges internationaux et grandes conférences ont été massivement annulés ou reportés. Les secteurs de l’événementiel et du tourisme d’affaires, qui constituent les principales sources de revenus de ces métiers, sont à l’arrêt et le resteront pour plusieurs mois. Une grande partie des membres de la profession est donc sans revenus.
Le Gouvernement a mis en place un plan de soutien pour les secteurs durement touchés par la crise comme le tourisme et l’événementiel. Cependant les professions d’interprètes et de traducteurs n’y apparaissent pas alors qu’elles participent largement à leur activité. En attendant de pouvoir exercer normalement, les syndicats demandent à être inclus dans les mesures destinées à soutenir les secteurs événementiels et culturels.
Il lui a demandé quelles mesures sont envisagées afin de soutenir ces professionnels qui contribuent au rayonnement international de la France, pour qu’ils puissent reprendre leur activité essentielle lorsque la crise sera passée.
En attente de réponse du Ministère de l’économie, des finances et de la relance